Bibliographie
Un nouveau nom apparaît dans le large éventail de la galerie.
Originaire de Saint-Mandé (Val de Marne), Marie-Josèphe Tinel (1949) a commencé par fréquenter l'Ecole Supérieure des Arts Appliqués de Paris pour passer ensuite par l'ESBA de Aix en Provence.
De Juvisy sur Orge aux Aix d'Angillon, elle choisit volontiers des lieux peu communs pour exposer mais s'arrête aussi parfois à Paris.
Elle a beaucoup exploré les techniques qui lui sont vraiment familières. Elle passe avec aisance de l'huile sur toile à l'aquarelle et pratique l'art abstrait avec bonheur. Dans la tempéra à l'huile (entre autre), elle livre des paysages recomposés par une imagination à la fois poétique et mathématique.
Le voyage dans la couleur est son parcours favori et son écriture cumule les strates avec un égal bonheur. A l'aide de formes imprégnées de couleurs sonores, elle développe un rythme personnel plein d'entrain.
Il y a quelque chose de rythmé, de musical plutôt jazzy, il y a surtout une sorte d'entrain, une gaieté qui éclate comme dans une fête de printemps après un long hiver.
Une exposition qui convient parfaitement à une rentrée de saison.
Anita NARDON. - Septembre 2005
Evoluant inlassablement, toujours à la recherche d’expressions nouvelles, Marie-Josèphe TINEL varie les techniques, les pliant sans concession à son inspiration. Peinture sur soie, gravure, peinture à l’huile, aquarelle … Ces aspects des arts plastiques n’ont plus de secrets pour elle et sont pratiqués avec une maîtrise exceptionnelle. Son style évolue. Très sensible à l’abstraction de Kandinsky ou de Klee, la recherche de la lumière dans la nature lui fait traduire celle-ci en de larges aplats géométrisés où la couleur est lumière.
Plongeant ardemment dans des paysages, voulant les saisir tous dans l’instant même, les faisant se rencontrer, se confronter ou se compléter, se bousculer ou dialoguer entre eux ? la voici bientôt qui les imagine, comme vus à claire-voie, s’échappant et réapparaissant en une synthèse bien rythmée, dans la fougue de la recréation.
Le bonheur de l’artiste est avant tout dans son aventure intérieure, dans sa délectation créatrice.
Au public de la découvrir … de plus en plus.
J. BOUE-MATHOU 2001
